Les contrevenants sensibilisés aux dangers de la vitesse
Des contrôles de la vitesse ont été effectués par la gendarmerie vendredi dernier autour de Bouxwiller. Dans la foulée de leur infraction, les contrevenants de l’après-midi ont été invités à un stage de sensibilisation aux dangers de la vitesse à la salle communale de Griesbach-le-Bastberg.
Vendredi dernier de 14 h 30 à 17 h 30, une dizaine de gendarmes de la communauté de brigades de Bouxwiller – La Petite Pierre, accompagnés par autant de motards du peloton motorisé de Schwindratzheim, ont réalisé des contrôles de vitesse à trois endroits distincts : au niveau du contournement de Dossenheim-sur-Zinsel, du rond-point à proximité de l’entreprise Adam à l’entrée ouest de Bouxwiller et rue d’Ingwiller près du lycée Schattenmann à Bouxwiller.
« On a voulu miser sur de la pédagogie et un message de prévention »
Cette action concrète découle d’un groupe de travail intitulé « Comportements routiers ». « En décembre 2021, le conseil intercommunal de la sécurité prévention de la délinquance (CISPD) s’est réuni et il a été décidé de créer quatre groupes de travail », contextualise le major de gendarmerie Bruno Klein. Après une réunion début février 2022 pour échanger autour des chiffres de la délinquance, la mise en place d’une demi-journée de contrôles avec plusieurs postes a été convenue.
Le stage de prévention routière s’est déroulé à la salle communale de Griesbach-le-Bastberg.
« On a proposé à certains contrevenants, plutôt que d’être verbalisés, de faire immédiatement un stage de sensibilisation aux dangers, ici de la vitesse », explique le militaire. Une fois épinglés, les gens « qui entraient dans la fourchette de vitesse qu’on avait retenue », étaient envoyés à Griesbach-le-Bastberg ».
Là-bas, dans la salle communale, ils étaient accueillis par deux gendarmes avant de passer sur les stands de l’association Prévention routière et de la Croix bleue. « On a voulu miser sur de la pédagogie et un message de prévention, souligne Guillaume Spindler, le substitut du procureur au parquet du tribunal de Saverne. Le but, c’est de permettre aux gens de ne plus être interceptés par la gendarmerie ».